Le pétrole remonte dans un marché volatil
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 43 cents à 53,44 dollars.
Les investisseurs redoutaient notamment de voir la croissance chinoise faiblir, ce qui pourrait pondérer la consommation du premier importateur mondial de brut.
Mais plusieurs analystes parient sur une hausse des prix pour 2019.
"Le marché devrait être beaucoup plus équilibré en 2019, grâce aux baisses de production de l'OPEP et ses partenaires, qu'au deuxième semestre 2018", quand ces producteurs avaient modéré leurs efforts, a estimé Helge André Martinsen, analyste de DNB Markets.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé début décembre de limiter leurs extractions.
"Des investisseurs se sont inquiétés que ces baisses ne suffisent pas à compenser l'essor de la production de pétrole de schiste aux États-Unis", a commenté Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, mais selon lui, "les limitations de l'OPEP, le déclin de la production en Iran et au Venezuela (en raison des crises économiques et politiques dans ces pays, ndlr) et une demande robuste vont rééquilibrer le marché".
"L'OPEP essaye d'équilibrer le marché, et je ne suis pas inquiet", a affirmé mercredi Bob Dudley, le directeur général du géant britannique BP, lors d'une interview en marge du Forum économique de Davos pour l'agence Bloomberg.
(c) AFP