Le baril de pétrole WTI sous les 50 dollars à une semaine de l'Opep
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en janvier perdait 54 cents vers 11H30 GMT par rapport à la clôture de mercredi, à 49,75 dollars. Vers 08H40 GMT, la référence américaine du brut est tombée à 49,41 dollars, son plus bas depuis presque quatorze mois.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance valait 57,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 84 cents vers 11H30 GMT. Vers 08H40 GMT, le baril de référence en Europe est tombé à 57,50 dollars, également à son plus bas niveau depuis début octobre 2017.
"Selon le président Poutine (qui s'est exprimé mercredi), la Russie est +absolument à l'aise+ avec un prix du pétrole (de Brent, ndlr) à 60 dollars", ont fait valoir les analystes de Commerzbank.
Et dans la même journée, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, en visite au Nigeria, "a dit clairement que l'Arabie saoudite ne réduirait pas sa production seule", ont également souligné les analystes de Commerzbank.
Ce à quoi son homologue nigérian a répondu qu'il était encore trop tôt pour savoir si son pays défendrait une baisse de la production ou non.
L'Arabie saoudite sous pression
A une semaine du sommet de l'OPEP et de ses partenaires, dont la Russie fait partie, de telles déclarations ne constituent "pas une perspective très encourageante", a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.
Alors que l'Arabie saoudite s'était prononcée il y a quelques semaines pour une baisse de la production, plusieurs commentateurs ont souligné la position difficile dans laquelle se trouve le pays avec le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dont il est accusé.
La semaine dernière encore, le président américain Donald Trump a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire Khashoggi.
De plus, les derniers chiffres "sur les stocks américains de pétrole brut ont ajouté une pression supplémentaire sur les marchés, affectant clairement les prix", ont jugé les analystes d'ActivTrades, alors que les États-Unis pompent à des niveaux records.
Mercredi, selon les chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves de pétrole brut ont augmenté pour la dixième semaine de suite.
Depuis la mi-septembre, les réserves américaines de brut ont crû de plus de 56 millions de barils.
(c) AFP