Le pétrole termine en hausse à l'approche d'une réunion de l'Opep
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a clôturé à 78,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Il est monté en cours de séance jusqu'à 80,12 dollars, avant de redescendre rapidement.
"Faute de parvenir à remonter au plus haut de l'année, soit 80,50 dollars, les investisseurs en ont profité pour engranger quelques profits", a-t-il estimé.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour novembre, dont c'est le premier jour de cotation comme contrat de référence, a terminé à 70,78 dollars, en hausse de 46 cents.
Il a gagné jusqu'à 1,48 dollar en cours de séance avant de se replier quand le Brent n'est pas parvenu à rester au-dessus des 80 dollars.
Les acteurs du marché ont d'autant plus modéré leur enthousiasme à l'approche de la clôture qu'est prévue, dimanche, une rencontre entre des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, dont la Russie.
Ils doivent jauger l'état du marché mondial et éventuellement amender l'accord par lequel ils se sont engagés, fin 2016, à limiter leurs extractions dans l'idée de faire remonter les cours du brut.
Les États-Unis ayant décidé d'imposer des sanctions sur tout pays important du pétrole iranien à partir de novembre, les exportations de Téhéran devraient en effet fortement chuter dans les mois à venir, diminuant d'autant l'offre d'or noir sur le marché mondial.
Le président américain, après avoir accusé l'OPEP de "pousser pour des prix du pétrole toujours plus hauts", a exhorté jeudi le cartel à "baisser ses prix maintenant".
L'Arabie saoudite et la Russie ont déjà appelé en juin à modifier l'accord qui les lie. L'Iran avait alors accusé Ryad de céder à la pression américaine.
Le président américain compte de fait sur ses alliés saoudiens, premier exportateur mondial de pétrole, pour compenser l'effet des sanctions visant directement les exportations iraniennes et ainsi éviter, à l'approche des élections législatives de novembre aux États-Unis, une flambée des prix du carburant.
(c) AFP