Le pétrole dépasse 60 dollars à Londres, une première en deux ans
Vers 16H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 95 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,09 dollar à 53,73 dollars.
"Les marchés continuent de tirer leur optimisme des commentaires de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui pourrait poursuivre l'accord de baisse de production jusqu'à fin 2018", a jugé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le prince saoudien Mohammed ben Salmane a affirmé jeudi que son pays soutenait la proposition d'un renouvellement de l'accord à cette date, alors que l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, se sont pour l'instant engagés jusqu'à fin mars 2018.
Mais le prince "ne faisait que confirmer ce qui avait déjà été dit par son ministre de l'Energie deux jours plus tôt", ont réagi les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, les marchés semblent désormais opter pour une lecture positive des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) publiées mercredi.
"Les réserves d'essence des Etats-Unis ont reculé plus que prévu, après quatre semaines de hausse. Les stocks sont désormais moins élevés qu'en 2015 et en 2016 à la même période. En revanche, les réserves de brut augmentent et la production rebondit très vite, après avoir été perturbée par les ouragans cet été", ont commenté les analystes de Capital Economics.
"Le décompte des puits actifs de Baker Hughes donnera un nouvel indice sur l'état du marché mondial", a commenté Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
(c) AFP