Le pétrole recule toujours, l'Opep ne parvient pas à rassurer
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 50,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance chutait de 1,25 dollar à 48,37 dollars.
"Le secrétaire général de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a beau se vanter de la baisse du surplus des réserves mondiales, il est désormais clair que les marchés n'y croient pas pour l'instant", a résumé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'OPEP et ses partenaires se sont accordés fin 2016 pour limiter leur production sur les six premiers mois de 2017 dans le but de rééquilibrer le marché, un accord qui pourrait être renouvelé lors de la prochaine réunion du cartel, fin mai à Vienne.
Le secrétaire général, Mohammed Barkindo, s'est dit "confiant" jeudi de l'avancée des discussions entre les pays producteurs membres et non-membres de l'OPEP sur l'avenir de l'accord.
Mais "les baisses de production de l'OPEP et la hausse des prix qu'elles ont entraîné ont déclenché un appétit des investisseurs pour les producteurs de pétrole de schiste américains. Nous nous attendons à ce que les investissements dans le pétrole de schiste augmente de 50% en 2017", a estimé Espen Erlingsen, de Rystad Energy.
"La reprise de l'activité s'est d'abord vue dans le décompte des puits actifs, mais il s'observe désormais également dans les niveaux de production", a-t-il ajouté.
(c) AFP