Le pétrole recule, hausse inattendue des stocks américains de brut
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 32 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 23 cents à 53,07 dollars.
Lors de la semaine achevée le 16 décembre, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,3 millions de barils à 485,4 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient la veille, de façon médiane, sur une baisse de 2,5 millions de barils.
"Maintenant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est entendue pour abaisser sa production, l'attention se porte sur les producteurs américains, et pour l'instant ils font ce qu'il y a de plus logique, ils augmentent leur production pour tirer parti de la hausse des prix", a commenté Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Mais certains analystes estiment que le détail de la publication n'est pas forcément négatif pour les prix du pétrole.
"Nous estimons que dans l'ensemble, cette publication est encourageante. La hausse des stocks est due à une hausse des importations, et ce niveau est particulièrement volatil. En revanche, les réserves de Cushing (terminal tout particulièrement observé car il sert à fixer les prix à New York, NDLR) ont reculé, et la production nationale est en légère baisse", ont noté les analystes de DNB Markets.
(c) AFP