Le pétrole finit la semaine dans le rouge, plombé par le dollar et les excédents
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 45,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 81 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 79 cents à 43,96 dollars.
Le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie publié mercredi a notamment fait état d'une forte hausse des stocks d'essence la semaine dernière aux États-Unis, ainsi que d'une progression de la production américaine, même si les réserves de brut du premier consommateur mondial d'or noir ont dans le même temps décliné.
En dépit de cette baisse, "les réserves pétrolières américaines sont à un plus haut historique pour cette période de l'année, avec des stocks de brut et de carburants raffinés à un niveau record de 1,385 milliard de barils tandis que les stocks d'essence sont (également) en hausse", précisait ainsi Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
"L'offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix", estimaient pour leur part les experts de Commerzbank. "Elle est alimentée par la cadence élevée de l'activité des raffineries".
En outre, l'appréciation du dollar a également découragé les achats de pétrole - libellés en billets verts - en les rendant plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le cours du Brent est en effet tombé vendredi vers 14H40 GMT jusqu'à 45,36 dollars, un plus bas en deux mois et demi, tandis que le WTI avait atteint mercredi 43,69 dollars, un minimum depuis début mai également.
(c) AFP