USA: les stocks hebdomadaires de pétrole brut montent par surprise mais ceux d'essence baissent
Lors de la semaine achevée le 13 mai, les réserves commerciales de brut ont avancé de 1,3 million de barils à 541,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une baisse de 3,5 millions de barils.
Dans un contexte où les investisseurs espèrent voir l'offre se résorber, ce chiffre est aussi une déception par rapport aux estimations de la fédération professionnelle Americain Petroleum Institute (API), qui tablait sur un recul de 1,1 million de barils.
En revanche, les stocks d'essence ont baissé de 2,5 millions de barils, soit plus que les déclins d'un million de barils et de 1,9 million respectivement prévus par les experts de Bloomberg et l'API.
Ils restent tout de même bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et montent de 6,3% par rapport à la même période en 2015.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont diminué de 3,2 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg n'annonçaient qu'un recul d'un million de barils et l'API une baisse de deux millions.
Elles progressent néanmoins de 19,1% par rapport à l'an dernier et restent également bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- La production baisse
Très surveillée par les analystes, la production américaine a baissé de 11.000 barils par jour, s'inscrivant pour la sixième semaine de suite sous le seuil des 9 millions de barils par jour (mbj), à 8,791 mbj.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 700.000 barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,2 mbj de produits pétroliers, soit 2,7% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a baissé de 0,9% alors que celle d'essence a monté de 5,7%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 90,5% de leurs capacités contre 89,1% la semaine précédente.
(c) AFP