Le pétrole porté à l'ouverture à New York par de bons chiffres américains
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai s'appréciait de 1,01 cents à 101,27 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les prix du brut étaient aidés par une nouvelle estimation du département du Commerce révisant à la hausse la croissance de l'économie des Etats-Unis au quatrième trimestre 2013, à 2,6%, tirée notamment par les dépenses de consommation.
Les autorités américaines ont aussi indiqué que les inscriptions hebdomadaires au chômage dans le pays avaient affiché une baisse inattendue pour la semaine close le 22 mars.
Ce sont les signes d'une économie qui croît et par ricochet, d'une demande en énergie qui va croître, selon Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
La consommation de brut devrait d'autant plus progresser dans les semaines à venir selon lui, que la période de maintenance qui ralentissait le fonctionnement des raffineries touche à sa fin.Autre facteur jouant en faveur d'une hausse des prix du baril selon Phil Flynn de Price Futures Group: le Houston Ship Channel, un important couloir de navigation du port de Houston, au Texas (sud), devrait rester fermé pendant encore un certain temps après la collision survenue ce week-end entre une barge et un navire.
Cela coupe une des voix d'approvisionnement pour les raffineries du golfe du Mexique, a-t-il souligné.
Les tensions géopolitiques en Ukraine ainsi que la persistance de problèmes de production en Libye et au Nigeria encouragent la hausse de prix, estimait par ailleurs Matt Smith de Schneider Electric.
L'Assemblée générale de l'ONU doit se prononcer ce jeudi sur un projet ukrainien de résolution non contraignante dénonçant le rattachement de la Crimée à la Russie, sans toutefois critiquer explicitement Moscou.
Lors de leur réunion extraordinaire à La Haye cette semaine, les pays du G7 ont brandi la menace de nouvelles sanctions, touchant l'économie, l'énergie ou encore la finance, en cas d'escalade en Ukraine.
Mais, les acteurs du marché pensent manifestement qu'il est improbable que des sanctions touchant les secteurs pétrolier et gazier soient imposées, notamment parce que la dépendance de l'Europe envers le gaz et le pétrole russe est trop élevée, estimait-on chez Commerzbank.
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