Cours inchangés en Asie
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai prenait 8 cents, à 100,34 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédait 2 cents, à 107,01 dollars.
Le brut new-yorkais avait bénéficié mercredi des bons chiffres sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis. Le département américain de l'Energie (DoE) a fait état d'une forte hausse des stocks de brut, liée notamment à la période de maintenance des raffineries qui tournent à moindre régime, mais aussi d'une des stocks à Cushing, le terminal qui sert de référence au WTI, ainsi que des stocks d'essence.
Les cours du WTI ont également été aidés par le rapport mensuel sur les commandes de biens durables aux Etats-Unis, qui ont augmenté de 2,2% en février grâce notamment au secteur des transports alors que les analystes attendaient un repli de 1%.
La tendance stable des cours du brut en Asie ce jeudi est due au fait que les courtiers "reprennent leur souffle après une forte hausse" du baril de WTI mercredi, relevait Kelly Teoh du cabinet I.R. Resources.
Mercredi, le baril de "light sweet crude" s'était apprécié de 1,07 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour s'établir à 100,26 dollars. A Londres, le Brent avait terminé à 107,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de mardi.
Le Brent est plus sensible aux tensions en Ukraine par où transitent 70% des exportations russes de pétrole et de gaz vers l'Europe.
L'Assemblée générale de l'ONU doit se prononcer ce jeudi sur un projet ukrainien de résolution non contraignante dénonçant le rattachement de la Crimée à la Russie, sans toutefois critiquer explicitement Moscou.
Lors de leur réunion extraordinaire à La Haye cette semaine, les pays du G7 ont prévenu Moscou que de nouvelles sanctions s'attaqueraient à l'économie, de l'énergie à la finance en passant par les ventes d'armes et le commerce.