Le pétrole peine à trouver une direction dans un marché calme
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait 47 cents, à 100,77 dollars.Le marché restait sans grande direction ni volume lundi en l'absence des investisseurs américains en raison d'un jour férié aux États-Unis.
Les prix du Brent attendent de nouveaux indices sur les perspectives de demande mondiale (de pétrole) et prendront probablement une direction après les données européennes attendues (mardi), dont le baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers en Allemagne, expliquait Lucy Sidebotham, analyste chez Inenco.
La semaine dernière, les prix du brut avaient bénéficié des révisions à la hausse des prévisions de demande mondiale de brut de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), de l'Agence américaine à l'Énergie (EIA) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). De leur côté, les cours du WTI restent soutenus par une demande énergétique supérieure à la normale aux États-Unis du fait de la vague de froid qui continue de frapper le pays, observait Mme Sidebotham.
En début d'échanges européens, les cours du brut avaient quelque peu été soutenus par des chiffres encourageants sur l'économie chinoise.
Selon la Banque centrale chinoise (PBOC), le volume des prêts accordés par les établissements bancaires chinois a nettement augmenté en janvier par rapport à décembre. Les banques chinoises ont ainsi accordé quelque 1.300 milliards de yuans (216 milliards de dollars US, 156 milliards d'euros) de nouveaux prêts en janvier, soit 246,9 milliards de yuans de plus qu'il y a un an (+23,5%).
Ces chiffres nettement supérieurs aux prévisions des analystes étaient jugés encourageants pour la demande de brut en Chine.
La Chine est le deuxième consommateur mondial de pétrole et l'un des principaux moteurs de croissance de la demande mondiale d'or noir.