Le pétrole monte, profitant du recul des stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 70,37 dollars à Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin a gagné 72 cents à 62,12 dollars.
Les réserves stratégiques ont, elles aussi, reculé, de 900.000 barils. Après n'avoir pratiquement pas bougé en six mois, elles avaient déjà diminué de 500.000 barils la semaine précédente.
La production a quant à elle légèrement reculé, offrant un peu de soutien aux cours. Elle demeure toutefois près de ses sommets historiques avec 12,2 millions de barils produits en moyenne chaque jour.
Sur le front géopolitique, les États-Unis ont annoncé mardi l'envoi de bombardiers B-52 dans le Golfe, et l'Iran a répliqué mercredi par la suspension de "certains" de "ses engagements" pris dans le cadre de l'accord international sur son programme nucléaire de 2015, en réponse à la dénonciation unilatérale de ce pacte par Washington il y a un an jour pour jour.
Donald Trump a par ailleurs imposé mercredi de nouvelles sanctions contre "les secteurs iraniens du fer, de l'acier, de l'aluminium et du cuivre" pour renforcer la pression sur le régime de Téhéran.
"Le marché ne panique pas sur les tensions avec l'Iran mais il ne les ignore pas non plus", a affirmé Phil Flynn de Price Futures Group.
"Il y a des oléoducs non utilisés qui pourraient en partie compenser une fermeture d'Ormouz, mais cela ne comblerait qu'une partie des pertes", se sont inquiétés les analystes de BNY Mellon.
(c) AwP