Le pétrole modère ses gains avant les stocks américains
Vers 14H55 GMT (15H55 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 52,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 57 cents à 45,18 dollars une heure après son ouverture.
"Cependant, la hausse des prix devrait être limitée en raison des craintes d'une offre trop abondante et d'une croissance morne de la demande", a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Depuis mi-octobre, les cours de l'or noir ont fondu de près de 40% alors que le marché s'inquiète des perspectives pâlissantes de la croissance mondiale d'une part, et du bond de la production américaine d'autre part.
"Il ne faut pas lire trop de choses dans les mouvements des prix de ces derniers jours, étant donné la volatilité de cette fin d'année, mais il nous semble que la norme pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain va être en deçà de 45 dollars", ont estimé les analystes de JBC Energy.
Pour se faire une idée de l'état de la production et de la demande aux États-Unis, les investisseurs scruteront vendredi les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur l'évolution des réserves américaines la semaine dernière.
Pour la semaine achevée le 21 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3,4 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse d'un million de barils de ceux d'essence, et sur une baisse d'un million de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.