Le pétrole solide avant les chiffres du gouvernement américain sur les stocks
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 61,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier gagnait 76 cents à 52,41 dollars une heure après son ouverture.
Plus tard dans la journée, les investisseurs s'intéresseront aux chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie, considérés comme plus fiables.
Pour la semaine achevée le 7 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3,5 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse de 2,25 millions de barils de ceux d'essence et de 1,85 million de barils de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.
De plus, "la baisse de la production en Libye cette semaine ajoute au sentiment haussier", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a indiqué lundi dans un communiqué avoir décrété l'état de "force majeure" dans le champ d'al-Charara, qui produit 315.000 barils par jour (b/j), sur une production globale libyenne de plus d'un million de barils par jour, selon la compagnie.
Ce blocage affectera également la production dans le champ voisin d'al-Fil (73.000 b/j) approvisionné en électricité par al-Charara, a déploré la NOC.
Dans un rapport mensuel mardi, l'EIA a affirmé que la production américaine avait été de 11,5 mbj en moyenne en novembre, et qu'elle devrait être de 12,1 mbj en 2019.
Les investisseurs ont également pris connaissance mercredi du rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, sans que cela n'ait eu de conséquences sur les prix.
L'organisation, avec ses partenaires, s'est accordée la semaine dernière sur une future baisse de la production de 1,2 million de barils par jour, une annonce qui n'a pas permis aux cours de se reprendre durablement.
(c) AFP