Le pétrole en baisse, pénalisé par les niveaux de production
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 64,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 dollars par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 2,02 dollars à 55,18 dollars une heure après son ouverture.
"Le marché est de manière évidente dominé par une certaine confusion du fait d'informations équivoques" entre la réaction timide de la Russie et l'avertissement du patron de l'AIE, Fatih Birol, ont expliqué les analystes de JBC.
Lors d'une conférence en Slovaquie, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a déclaré qu'une "diminution significative de la production des principaux producteurs aujourd'hui pourrait avoir des conséquences négatives pour les marchés".
Les pays de l'Organisation de pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, dont fait partie la Russie, doivent se réunir à Vienne les 6 et 7 décembre pour décider du futur de leur accord de limitation de la production.
Autre facteur d'incertitudes, "l'escalade dans la dispute commerciale entre les États-Unis et la Chine", a fait valoir Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures, qui parle "de conditions d'échange agitées".
Après une nouvelle passe d'armes entre les deux géants ce week-end, plusieurs analystes craignent qu'un accord ne soit hors de portée lors du G20 en Argentine, prévu à la fin du mois.
Mercredi, les investisseurs s'intéresseront aux données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) sur les stocks américains.
Pour la semaine achevée le 16 novembre, les analystes tablent sur une nouvelle hausse des stocks de brut (+3,5 millions de barils), sur une baisse des stocks d'essence (-500.000 barils) et sur une baisse des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole, -2,5 millions de barils), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP