Le pétrole recule, Trump se dit prêt à rencontrer les dirigeants iraniens
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 63 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1,19 dollar à 68,94 dollars une heure après son ouverture.
"Je ne sais pas s'ils y sont prêts", a dit lundi le président des États-Unis, répondant à une question sur une éventuelle rencontre avec son homologue iranien Hassan Rohani. "J'imagine qu'ils voudront me rencontrer, je suis prêt à les rencontrer quand ils veulent".
Selon lui, c'est "bon pour eux, bon pour nous, bon pour le monde entier", surtout "si nous pouvons trouver une solution sérieuse, pas un gâchis de papier comme l'autre accord".
Un conseiller du président Rohani a déclaré mardi que tous pourparlers avec les États-Unis devaient commencer par une réduction des hostilités et un retour à l'accord sur le nucléaire.
Les sanctions des États-Unis contre l'Iran vont notamment empêcher le troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de vendre ses barils à l'étranger, ce qui pourrait déstabiliser le marché mondial.
"L'offre iranienne pourrait baisser de 800.000 barils par jour", ont estimé les analystes de Bank of America Merrill Lynch, qui évaluent que chaque million de barils disparaissant du marché peut faire grimper le prix de 17 dollars.
Ce rapport sera suivi mercredi par celui de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), dont les chiffres officiels sont jugés plus fiables par les marchés.
Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 2,2 millions de barils de ceux d'essence, et sur une hausse (+500.000 barils) de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel).
(c) AFP