Le pétrole remonte, le marché se focalise sur l'Opep
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 76,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,06 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 83 cents à 65,56 dollars une heure après son ouverture.
"L'abondance d'annonces et contre-annonces était à attendre à l'approche de l'OPEP", ont expliqué les analystes de Energy Aspects.
L'OPEP s'est associée à d'autres producteurs, dont la Russie, pour limiter ses extractions depuis début 2017 afin d'éviter une surabondance sur le marché.
Mais la Russie et l'Arabie saoudite envisagent désormais d'augmenter leurs objectifs de production, une décision qui pourrait être prise dès la réunion officielle du cartel et de ses partenaires vendredi 22 juin à Vienne.
Les marchés ont pu regagner de l'espoir jeudi, alors que le ministre irakien de l'Energie a affirmé qu'une hausse de la production de l'OPEP n'était pas sur la table, selon une information de presse.
"L'OPEP peut augmenter sa production pour compenser les pertes du Venezuela sans changer ses objectifs de production totale", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves de brut ont augmenté de 2,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 1er juin, alors même que les analystes attendaient une baisse.
La production a pour sa part atteint un nouveau record, à 10,80 millions de barils par jour, et ce pour la quinzième semaine consécutive.
"Il faut garder à l'esprit qu'entre la hausse de la production de pétrole de schiste aux États-Unis et la possibilité d'une hausse de la production de l'OPEP et de la Russie, les craintes de surproduction sont ravivées", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
(c) AFP