Le pétrole remonte sans entrain
Vers 10H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 76,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 46 cents à 65,19 dollars.
La production a pour sa part atteint un nouveau record, à 10,80 millions de barils par jour, et ce pour la quinzième semaine consécutive.
"Il faut garder à l'esprit qu'entre la hausse de la production de pétrole de schiste aux États-Unis et la possibilité d'une hausse de la production de l'OPEP et de la Russie, les craintes de surproduction sont ravivées", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est associée à d'autres producteurs, dont la Russie, pour limiter ses extractions depuis début 2017 afin d'éviter une surabondance sur le marché.
Mais la Russie et l'Arabie saoudite envisagent désormais d'augmenter leurs objectifs de production, une décision qui pourrait être prise dès la réunion officielle du cartel et de ses partenaires vendredi 22 juin à Vienne.
Les marchés ont pu regagner de l'espoir jeudi, alors que le ministre irakien de l'Energie a affirmé qu'une hausse de la production de l'OPEP n'était pas sur la table, selon une information de presse.
"A l'approche de la réunion, il va falloir s'attendre à de plus en plus de déclarations lapidaires qui feront bouger les marchés", a-t-il ajouté.
(c) AFP