Le pétrole baisse, marché divisé par l'Iran et la production américaine
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 55 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 38 cents à 67,55 dollars une heure après son ouverture.
"Si les sanctions contre l'Iran font leur retour, cela pourrait influencer l'OPEP pour sa décision de juin", ont commenté les analystes du courtier Sucden.
Vu le nombre d'acteurs du marché qui parient d'ores et déjà sur un retrait des Etats-Unis, quelle que soit la décision américaine, le pétrole "pourrait fortement se retourner à la baisse par la suite sous le poids du billet vert", a prévenu John Plassard, analyste chez Mirabaud.
La vigueur du dollar monnaie de référence du pétrole, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
L'OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, devraient décider lors d'une réunion fin juin à Vienne de renouveler ou non leur accord sur la baisse de production, qui vise à rééquilibrer le marché et est actuellement prévu pour durer jusqu'à fin 2018.
Mais les marchés doivent également prendre en compte le bond de la production américaine, une nouvelle fois reflété dans les données hebdomadaires parues mercredi.
(c) AFP