Le pétrole monte un peu en attendant les réserves américaines
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril prenait 54 cents à 61,25 dollars.
En outre, le limogeage surprise du secrétaire d'État américain Rex Tillerson par un tweet du président Donald Trump mardi apportait un peu de soutien au cours, les investisseurs craignant de voir un regain de tension géopolitique peser sur l'offre mondiale de brut.
Le départ de M. Tillerson "accroît le risque de voir M. Trump ne pas confirmer l'accord sur le nucléaire iranien à la prochaine occasion et imposer de nouvelles sanctions qui affecteraient le secteur pétrolier", a-t-on prévenu chez Commerzbank.
Les investisseurs attendaient par ailleurs mercredi la publication du rapport officiel hebdomadaire sur le niveau des réserves américaines d'or noir, en quête d'indice sur l'offre et la demande des États-Unis, l'un des plus gros producteurs et consommateurs de pétrole au monde.
Selon le consensus des analystes interrogés, par l'agence Bloomberg, les stocks de brut auraient augmenté de 2,5 millions de barils lors de la semaine close le 9 mars, tandis que les réserves d'essence auraient baissé de 1,1 million de barils et celles de produits distillés de 1,7 million de barils.
(c) AFP