Le pétrole termine en hausse avant un week-end prolongé aux Etats-Unis
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a gagné 34 cents pour clôturer à 61,68 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a également terminé en hausse de 51 cents à 64,84 dollars dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours se sont ainsi plutôt stabilisés, "comme à la Bourse de New York" lors d'une séance "tranquille", a relevé Matt Smith de ClipperData.
Les investisseurs vont éteindre leurs consoles pour trois jours à New-York, puisque les marchés resteront fermés jusqu'à mardi en raison du Presidents Day lundi.
Vendredi, ces derniers ont porté peu d'attention au renforcement du dollar, défavorable à l'attractivité du pétrole pour les investisseurs munis d'autres devises, et à un indicateur avancé de la production américaine de brut.
Le nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis a en effet avancé de 7 unités à 798 puits actifs, d'après la société américaine Baker Hugues, après un bond de 26 unités la semaine précédente.
"Le marché en revient aux fondamentaux, entre la hausse de la production américaine et l'engagement renouvelé de l'OPEP et de ses partenaires à respecter, voire prolonger, leur accord de limitation de production", a souligné M. Smith.
Souhail al-Mazrouei, ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, a affirmé jeudi que le cartel cherchait à formaliser avant la fin 2018 un accord à long terme avec d'autres producteurs ne faisant pas partie de l'organisation.
Alors que la production américaine s'envole et menace de peser lourdement sur les prix, "si l'Arabie saoudite et la Russie cimentent leur accord, cela montrerait leur volonté de soutenir les prix à long terme", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"La baisse des prix de la semaine dernière a poussé l'OPEP à dévoiler ses cartes. Mais si le cartel peut empêcher les prix de creuser leurs pertes, la production américaine risque de les empêcher de décoller", a prévenu l'analyste.
(c) AFP