Le pétrole en légère hausse dans un marché hésitant
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 65,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 48 cents à 61,82 dollars.
Les marchés observeront vendredi après la clôture européenne les données hebdomadaire de la société Baker Hughes sur le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, indicateur avancé de la production américaine.
Puis, les investisseurs éteindront leurs consoles pour trois jours à New-York, puisque les marchés resteront fermés jusqu'à mardi en raison du Presidents Day lundi.
"Le marché en revient aux fondamentaux, entre la hausse de la production américaine et l'engagement renouvelé de l'OPEP et de ses partenaires à respecter, voire prolonger, leur accord de limitation de production", a souligné M. Smith.
Depuis fin 2016, l'OPEP s'est associée à 10 autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production, écluser les stocks et ainsi permettre aux prix de remonter. Cet accord, qui a déjà été renouvelé deux fois, doit pour l'instant prendre fin 2018.
Souhail al-Mazrouei, ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, a affirmé jeudi que le cartel cherchait à formaliser avant la fin 2018 un accord à long terme avec d'autres producteurs ne faisant pas partie de l'organisation.
"La baisse des prix de la semaine dernière a poussé l'OPEP à dévoiler ses cartes. Mais si le cartel peut empêcher les prix de creuser leurs pertes, la production américaine risque de les empêcher de décoller", a prévenu l'analyste.
(c) AFP