Le pétrole termine en hausse à la suite d'une fuite en mer du Nord
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a pris 67 cents pour clôturer à 57,36 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 63,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,20 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Les hydrocarbures transitant par l'oléoduc Forties, le plus important flux d'exportations de brut du Royaume-Uni, ont été réduits jeudi après la détection d'une fuite dans "une section terrestre" de la ligne, selon la société d'analyse sur l'énergie S&P Global Platts.
Cette fuite ayant eu lieu en mer du Nord, elle expliquerait le bond plus fort observé sur le pétrole coté à Londres, selon M. Lebow.
"La progression du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis cette semaine est aussi un facteur d'explication de la hausse moins forte du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie." a ajouté le spécialiste.
D'après la société Baker Hughes, le nombre de puits de pétrole en activité aux Etats-Unis a augmenté de deux unités la semaine écoulée, soit sa cinquième semaine de progression de suite.
La production américaine profite de la hausse des prix du brut causée en partie par un accord entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires visant à réduire l'offre de brut sur le marché pour écouler les stocks.
En novembre, elles ont atteint 9,01 millions de barils par jour, "le deuxième plus haut niveau de l'histoire" du pays, a indiqué Commerzbank, ajoutant que la Chine va "ravir cette année la place des Etats-Unis en tant que plus gros importateur mondial" de brut.
"Ces chiffres coïncident avec la volonté de Pékin d'ouvrir davantage les activités des raffineries indépendantes, ce qui est bon signe", a estimé John Kilduff d'Again Capital.
A la fin novembre, le gouvernement chinois a accordé à trois raffineries indépendantes des quotas d'importations pour un total de 370.000 barils par jour, ont rappelé les analystes de Commerzbank.
Les investisseurs sont désormais dans l'attente de la publication la semaine prochaine des rapports mensuels de l'OPEP et de l'Agence internationale de l'Energie.
(c) AFP