Le pétrole retombe après la prolongation d'un accord pétrolier
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a reculé de 89 cents pour clôturer à 57,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 62,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en recul de 1,28 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres pays, dont la Russie, ont renouvelé jeudi leur accord de baisse de production jusqu'à fin 2018 pour poursuivre leur effort de rééquilibrage du marché.
Le pétrole a connu une très forte hausse dans les semaines qui ont précédé cet accord, culminant à 58,95 dollars le 24 novembre pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et à 64,27 dollars le 6 novembre pour le Brent, des plus hauts en deux ans et demi.
Coup de pouce fiscal
Les investisseurs en profitaient donc pour prendre leurs bénéfices, "suivant l'adage +achetez la rumeur, vendez la nouvelle+", d'après Bill O'Grady de Confluence Investment.
Dans le même temps, la prolongation de l'accord pétrolier faisait craindre un bond de la production américaine sous l'effet de la hausse des prix, les Etats-Unis n'étant pas soumis à l'accord de limitation de la production.
Vendredi, le nombre de puits de pétrole actifs dans le pays recensé par l'entreprise Baker Hugues a augmenté "pour la troisième fois en quatre semaines", selon Commerzbank, avec deux puits supplémentaires, la production mensuelle s'affichant par ailleurs en hausse de 290.000 barils par jour en septembre par rapport au mois précédent.
"Le sentiment général est que la hausse de la production va se poursuivre, a commenté M. Flynn, ajoutant toutefois qu'elle "dépendra beaucoup du climat" dans les prochaines semaines.
"La météo très douce actuellement favorise la production américaine. Mais si le froid s'installe, elle pourrait connaître un ralentissement", a-t-il affirmé.
(c) AFP