Le pétrole recule, l'Arabie Saoudite perd patience
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 14 cents à 48,72 dollars.
Fin 2016, les prix du pétrole avaient décollé après l'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) que ses membres et ses partenaires allaient limiter leur production pour permettre au marché de se rééquilibrer.
Alors que l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, fournit le gros de l'effort de l'OPEP, son ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, s'est montré ferme, soulignaient les analystes.
"M. al-Faleh a rappelé que l'Arabie Saoudite ne comptait pas limiter encore plus sa production pour compenser les baisses des autres producteurs, un commentaire qui visait principalement la Russie. Il a également prévenu les producteurs américains qu'une augmentation rapide des extractions de pétrole de schiste laisserait le marché en surabondance", ont noté les analystes de Energy Aspects.
"Les prix du pétrole ont reculé la semaine dernière après l'annonce que les réserves américaines avaient atteint des niveaux records et que le décompte des puits actifs du groupe privé Baker Hughes était également en hausse, ce qui a ravivé les craintes d'une surabondance de l'offre et fait plonger les prix à leur plus bas" en trois mois et demi, a rappelé Ben Orhan, analyste chez IHS Markit.
(c) AFP