Le pétrole finit en baisse minime à New York
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a cédé 7 cents à 41,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir brièvement tenté une petite remontée en fin de matinée.
Le marché avait ouvert plus nettement dans le rouge, les investisseurs étant ébranlés par les attentats qui ont fait une trentaine de morts dans la capitale belge.
"La résistance des Bourses s'est ensuite répercutée sur le marché du pétrole", mais en fin de compte le marché américain s'est focalisé sur les chiffres hebdomadaires des stocks de brut aux Etats-Unis.
Une première estimation devait en être fournie en soirée par la fédération du secteur API, avant que le ministère de l'Energie publie les chiffres officiels mercredi.
"Cela va recentrer l'attention sur les excédents de brut", a assuré M. Smith, qui s'attend cependant à voir "la production reculer dans de toutes petites dimensions".
Tim Evans, chez Citi, a précisé qu'il tablait également sur un nouveau repli des stocks d'essence et de produits distillés, habituel en cette saison.
Globalement, "les marchés du pétrole continuent à faire preuve de résilience face au moins à des chocs mineurs, avec des pertes limitées et même quelques gains en dépit du dollar plus fort (...) à la suite des attentats de Bruxelles", a commenté M. Evans.
Les cours, qui ont connu une remontée spectaculaire depuis la mi-février à la faveur de discussions sur un possible gel de la production des grands pays producteurs dans et en-dehors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), restaient en effet soutenus par les attentes d'une possible future réduction de l'offre.
(c) AFP