Le pétrole ouvre en hausse à New York avant les stocks aux USA

New York: Les cours du pétrole ont ouvert en hausse mercredi à New York, reprenant un peu d'allant après un mauvais début de semaine, d'autant que les investisseurs se montraient plutôt optimistes avant des chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine.

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Vers 13H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril prenait 65 cents à 36,99 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir perdu plus de deux dollars lors des précédentes séances.

J'ai du mal à trouver une explication satisfaisante à cette petite hausse, a reconnu James Williams, de WTRG Economics. C'est peut-être un petit rebond après la baisse des deux derniers jours, mais le marché reste confronté à une offre excessive et devrait continuer à décliner à court terme.

Sur ce plan, les investisseurs s'apprêtent avec une certaine sérénité à digérer à 14H30 GMT les chiffres hebdomadaires du Département de l'Energie (DoE) sur l'offre américaine.

Certes on s'attend à une nouvelle hausse des stocks de brut, ce qui les conduirait pour la cinquième semaine de suite à un niveau sans précédent depuis 1930, ont prévenu les experts de Commerzbank.

Ils notaient cependant que la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) avait donné un coup de pouce au marché en faisant état, dans ses propres estimations publiées mardi après la clôture, d'une hausse moins importante que prévu des réserves de brut, avec seulement 1,5 million de barils en plus.

De plus, ce qui sera au moins aussi important que l'état des réserves, c'est de voir si la production de brut américain a repris sa baisse après un très léger rebond la semaine précédente, ont-ils estimé.

Sur le plan international, les cours ont aussi obtenu un peu de soutien de l'annonce d'une réunion le 17 avril entre pays producteurs, membres et non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), afin de tenter de stabiliser leur production.

Cette réunion s'inscrit dans la foulée d'un accord sur un gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneur de l'OPEP, et la Russie, gros producteur extérieur au cartel, dont l'annonce en février a largement contribué à relancer les cours après une chute au plus bas depuis 2003.

Cela dit, l'Iran, membre du cartel, exclut avec force de participer à un tel gel car il fait son retour sur le marché international après la levée de sanctions, ont rappelé les experts de Commerzbank, estimant tout de même que les espoirs d'un plafonnement de la production devraient empêcher les prix de décliner davantage.

(c) AFP

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