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Le pétrole s'affiche en petite hausse après la baisse des stocks américains

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole rebondissaient légèrement mercredi en fin d'échanges européens, sans parvenir toutefois à profiter franchement de la baisse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis.
Vers 17H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 31,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars gagnait 19 cents à 28,13 dollars.

"Les prix du pétrole se sont montrés typiquement volatils (mercredi) avec d'abord des rumeurs de réductions de production par l'Iran et une baisse surprise des stocks américains hebdomadaires (de brut) qui sont allés à contre-courant d'un sentiment vraiment pessimiste (des investisseurs)", notait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

Le cours du Brent et du WTI, qui évoluaient dans le vert depuis le début des échanges, ont peu réagi aux dernières des statistiques du département américain de l'Énergie (DoE) qui ont fait état d'une baisse légère mais inattendue des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière.

Si les prix ont connu un bref sursaut immédiatement après la publication du rapport, grimpant à Londres jusqu'à près de 32 dollars et au-dessus de 29 dollars à New York, ce sursaut s'est rapidement tassé, le Brent retrouvant les niveaux précédemment observés dans la journée tandis que le WTI s'est montré plus indécis, oscillant autour de l'équilibre.

Le cours du pétrole échangé à New York est même tombé vers 14H40 GMT à 27,39 dollars, un minimum depuis le 20 janvier.

Lors de la semaine achevée le 5 février, les réserves commerciales de brut ont baissé de 800.000 barils pour atteindre 502 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg n'avaient tablé que sur une progression de 2,85 millions.

Les chiffres du DoE contredisent aussi la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait prédit la veille une augmentation de 2,4 millions de barils des stocks de brut.

Les stocks d'essence ont de leur côté avancé de 1,3 million de barils, dans la mesure de la hausse d'un million prévue par les experts de Bloomberg et de celle de 1,7 million annoncée par l'API.

Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.), ont aussi augmenté de 1,3 million de barils. C'est inférieur à la progression de 3,1 millions qu'avait annoncé l'API, mais moins favorable que le déclin de 1,5 million sur lequel tablaient les experts de Bloomberg.

Le WTI a effacé une grosse partie de ses gains alors que les investisseurs ont analysé le détail du rapport et réalisé que les stocks de produits pétroliers avaient augmenté dans l'ensemble tandis que les réserves de brut à Cushing ont progressé pour la treizième semaine consécutive", relevait Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.

Suivies de près par les investisseurs, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur niveau maximum de contenance, ont encore augmenté de 500.000 barils à 64,7 millions.

Dans ce contexte, le dernier rapport de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) n'a apporté que peu de soutien aux cours.

Dans son bulletin mensuel de février, le cartel a révisé à la baisse pour le troisième mois consécutif ses prévisions de production de pétrole hors cartel en 2016, dont elle attend une diminution de 700.000 barils par jour (b/j), contre 660.000 b/j dans ses dernières prévisions.

Mais dans le même temps, l'organisation, qui produit près du tiers de la production mondiale et qui regroupe 13 pays, a augmenté sa production en janvier de 130.000 b/j, soit un total de 32,33 millions de barils par jour (mbj), selon des "sources secondaires" citées par le bulletin.

En outre, "le président de Rosneft a reconnu qu'il ne voyait pas qui était en mesure de baisser sa production", soulignait Kyle Cooper de IAF Advisors.

Les propos d'Igor Setchine, à la tête du géant pétrolier russe, sont ainsi venus porter un nouveau coup aux spéculations déjà floues sur un possible accord entre Moscou et l'OPEP sur une baisse de l'offre.

M. Razaqzada jugeait toutefois que les espoirs d'un accord sur des réductions de production n'étaient pas encore totalement éteints après que "le ministre iranien du Pétrole a déclaré que son pays était prêt à négocier avec l'Arabie saoudite et l'OPEP dans un effort pour soutenir les prix".

(c) AFP

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