Le pétrole rebondit un peu à New York, porté par l'entrain des marchés américains
Après avoir chuté de près de cinq dollars lors des deux précédentes séances, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février a pris 72 cents à 48,65 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, les cours du Brent de la mer du Nord pour même échéance se sont, eux, stabilisés, prenant cinq cents à 51,15 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE), après être passés sous le seuil des 50 dollars en cours de séance.
C'était une séance intéressante, a résumé Phil Flynn, de Price Futures Group, pour qui le marché a réussi à ne pas s'effondrer et semble avoir été légèrement soutenu par la hausse de la Bourse, où le Dow Jones monte fortement.
Vers 14h50 GMT, le Dow Jones et le S&P 500, très suivi par les investisseurs, prenaient environ 1% après, notamment, l'annonce d'une accélération des créations d'emplois dans le secteur privé en décembre.
Cela contribue à ce petit rebond, avec la baisse des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis, a jugé Phil Flynn.
Selon des chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE) mercredi, ces stocks ont reculé de 3,1 millions de barils la semaine dernière, alors que les analystes escomptaient une hausse de 911.000 barils.Cependant, d'autres éléments du rapport sont décevants et maintiennent la pression sur les cours, comme la hausse des réserves d'essence et de produits distillés, a souligné Phil Flynn.Certains analystes estimaient que le rebond des cours était peu significatif dans le contexte général de craintes sur la surabondance de l'offre mondiale, qui ont contribué à faire perdre depuis juin plus de la moitié de sa valeur au prix du baril de brut à New York.
Le marché chute de façon si brutale, en particulier depuis novembre, qu'il n'est pas étonnant de voir un rebond technique, a jugé Gene McGillian, de Tradition Energy. Je ne pense pas que ce soit très significatif et le marché devrait se remettre à chercher un plancher.