Le pétrole trébuche avant les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a abandonné 1,05% ou 72 cents à 67,52 dollars à Londres par rapport à la clôture de lundi.
Dans le même temps, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril a lâché 1,59% ou 1,04 dollar à 64,01 dollars.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait connu un scénario semblable, atteignant en séance asiatique 67,98 dollars le baril, une première depuis octobre 2018, puis retombant sous les 65 dollars à la clôture.
"Le marché connaît un peu de trépidations à plusieurs niveaux", a expliqué John Kilduff, d'Again Capital.
"Il y a ces attentes sur les stocks où il se peut qu'ils aient encore gonflé, pas autant que la semaine dernière, mais c'est certainement un facteur" qui agitait le marché, a indiqué l'expert.
Les réserves américaines de brut, évaluées par l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA), sont attendues mercredi en hausse de 2,5 millions de barils, selon les analystes interrogés par l'agence Bloomberg, après avoir connu un bond record la semaine précédente.
La baisse des cours était aussi attribuée à des prises de profits et au fait que davantage de brut peut se présenter sur le marché avec la Libye qui se prépare à augmenter sa production, a encore souligné l'analyste d'Again Capital.
"Il y a eu aussi des données économiques mitigées du côté du commerce en Allemagne et de la croissance en zone euro qui ont pesé sur le marché", a ajouté M. Kilduff.
Pour Jeffrey Halley, analyste de Oanda, cependant "les fondamentaux à moyen et long terme restent très haussiers".
"Je reste persuadé que le marché est orienté à la hausse et le sera encore plus maintenant que l'OPEP a reconduit ses coupes en avril", a expliqué de son côté Neil Wilson, de Markets.com.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ ont décidé jeudi dernier de n'augmenter que faiblement la production d'or noir, un facteur important de soutien des prix du brut.
Surtout, Ryad a indiqué qu'il maintiendrait son retrait volontaire et supplémentaire d'un million de barils par jour le mois prochain.
(c) AFP