Le pétrole trébuche en cours de séance américaine
Vers 16H50 GMT (17H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai abandonnait 0,62% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 67,82 dollars.
Dans le même temps, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril lâchait 1,09% à 64,34 dollars.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a connu un scénario semblable, atteignant en séance asiatique 67,98 dollars le baril, une première depuis octobre 2018, puis retombant sous les 65 dollars à la clôture.
Comme lundi, la variation des prix du brut est passée mardi du positif au négatif en cours de séance "mais les fondamentaux à moyen et long terme restent très haussiers", estime Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
"Je reste persuadé que le marché est orienté à la hausse et le sera encore plus maintenant que l'OPEP a reconduit ses coupes en avril", a expliqué de son côté Neil Wilson, de Markets.com.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ ont décidé jeudi dernier de n'augmenter que faiblement la production d'or noir, un facteur important de soutien des prix du brut.
Surtout, Ryad a indiqué qu'il maintiendrait son retrait volontaire et supplémentaire d'un million de barils par jour le mois prochain.
Les investisseurs étaient toutefois refroidis par les premières estimations de l'état des stocks aux États-Unis la semaine passée qui seront publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Ils sont en effet attendus en hausse de 2,5 millions de barils, selon les analystes interrogés par l'agence Bloomberg, après avoir connu une hausse record la semaine précédente.
(c) AFP