Les cours du pétrole chutent après une hausse annoncée de la production libyenne
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé à 41,77 dollars, en repli de 1,62% ou 69 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois est descendu à 39,85 dollars en retrait de 1,94% ou 79 cents par rapport à la clôture de la veille.
"Dès que l'information est sortie, les cours sont tout de suite descendus", a commenté Robert Yawger de Mizuho USA. Le contrat sur le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a ainsi chuté de plus de 2,50% en séance.
Si cette augmentation en vue de la production de brut libyenne a déprimé les cours, le manque d'avancée sur les négociations entre la Maison blanche et les démocrates pour de nouvelles aides économiques aux Américains a fait le reste.
"Le stimulus n'a pas l'air de passer", a lâché Robert Yawger alors qu'à 11 jours des élections, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, en charge des négociations avec la cheffe des démocrates à la Chambre Nancy Pelosi, a dit que subsistaient "des différences considérables".
"Ils ont négocié hier mais ne semblaient pas se parler aujourd'hui", a affirmé l'expert de Mizuho USA. "Si la Libye ajoute un demi-million de barils de brut supplémentaires sur le marché, où sera la demande pour les consommer s'il n'y a pas de +stimulus+ ?", a-t-il déploré. L'Américain moyen "ne va pas payer de l'essence pour aller faire des courses pour lesquelles il n'a pas d'argent", a-t-il encore résumé.
"Tout se résume à cette question: à quel moment le monde disposera-t-il d'un vaccin contre le Covid-19 ? Cela changera complètement les perspectives des marchés mondiaux en général et du marché pétrolier en particulier", a expliqué Bjarne Schieldrop, de SEB.
(c) AFP