Le pétrole stable avant le G20 et l'Opep+
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence valait 66,51 dollars à Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance cédait 3 cents à 59,40 dollars.
Les prochains jours sont chargés pour le marché, puisque la rencontre prévue des présidents américain et chinois en marge du G20 à Osaka samedi précédera une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs partenaires lundi et mardi.
Donald Trump a dit vendredi s'attendre à une rencontre "productive" samedi avec son homologue chinois Xi Jinping.
Lors de ce véritable sommet dans le sommet, les deux dirigeants tenteront d'enrayer l'escalade commerciale et technologique entre leurs pays, qui met en péril la croissance mondiale.
"Une détente des relations sino-américaines après la rencontre Trump-Xi doperait probablement la demande pour les actifs à risque, comme le pétrole", a commenté Han Tan, analyste chez FXTM, qui note qu'à l'inverse, une détérioration de la situation pèserait sur les perspectives de la croissance mondiale et donc sur les cours.
"Une autre réunion importante durant le G20 aura lieu entre le président russe Vladimir Poutine et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane", ont souligné les analystes de ING.
Les deux dirigeants pourraient donc se mettre d'accord sur la proposition qui sera défendue par leur ministre de l'Energie lors de la réunion.
Pour les analystes de JBC Energy, il faut également garder un oeil sur l'Iran, membre de l'OPEP dont les exportations sont fortement affectées par des sanctions américaines.
Alors que la tension dans le Golfe est élevée entre l'Iran, l'Arabie saoudite et les États-Unis, "toute augmentation de la production d'un autre pays (pour compenser la baisse des exportations iraniennes) risquerait d'empirer la situation", estiment-ils, ce qui les pousse à miser sur un renouvellement de l'accord.
(c) AwP