Le pétrole hésite à la veille du sommet de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier gagnait 9 cents à 53,34 dollars.
Le ministre "a alimenté les doutes", ont expliqué les analystes de Commerzbank qui précisent que, précédemment, des rapports avaient évoqué "une coupe d'au moins 1,3 million de barils par jour".
L'OPEP et ses partenaires seront réunis à Vienne jeudi et vendredi pour décider de diminuer ou non le niveau de leur production.
Parmi les premiers arrivés dans la capitale autrichienne, le ministre algérien de l'Energie, Mustapha Guitouni, s'est montré prudent mardi.
"Il y aura une rencontre avec les 25 pays, et nous verrons", a-t-il déclaré.
Autre facteur qui pèse sur les prix: "une large diminution de l'appétit pour le risque", a expliqué Stephen Brennock, analyste pour PVM, alors que Wall Street a perdu plus de 3% mardi.
"Nous aurons soit un VRAI ACCORD avec la Chine ou pas d'accord du tout", a tweeté le président américain Donald Trump mardi, ajoutant que sans accord il imposerait ses tarifs douaniers.
La publication du rapport hebdomadaire sur les réserves de pétrole aux États-Unis a par ailleurs été repoussée d'un jour cette semaine en raison de la journée nationale de deuil décrétée en hommage à l'ancien président américain George H.W. Bush. Elle aura lieu jeudi.
(c) AFP