Le pétrole remonte après un commentaire de l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait également 43 cents à 65,50 dollars.
"L'Iran continue de refuser d'approuver une quelconque hausse de la production. Même le compromis d'une augmentation de seulement 300.000 à 600.000 barils par jour a été rejeté par le ministre iranien du Pétrole, M. Zanganeh", ont-ils ajouté.
"Je ne pense pas qu'il y aura d'accord", a ainsi affirmé mardi Bijan Namdar Zanganeh à son arrivée à Vienne avant une réunion du cartel vendredi.
Le ministre a souligné que l'"unanimité" était nécessaire au sein de l'OPEP pour changer de politique de production, et estimé que "les prix élevés du pétrole sont causés par Trump", qui a relancé les sanctions contre le pays en dénonçant l'accord sur le nucléaire iranien.
Selon plusieurs analystes, en cas de désaccord, l'Arabie saoudite et la Russie pourraient décider d'augmenter unilatéralement leur production mais cela signifierait de facto la fin prématurée de l'accord, décidé en 2016 et prévu jusqu'à la fin de l'année, et remettrait en question le devenir de l'OPEP.
La hausse des prix pourrait également s'expliquer par les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui a fait état mardi "d'une baisse plus importante que prévu (des stocks), à trois millions" de barils, a expliqué Mike van Dulken, analyste pour Accendo Markets.
Pour la semaine achevée le 15 juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, d'un million pour celles d'essence et 600.000 pour celles de produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP