Le pétrole stable avant les stocks américains et le rapport de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 4 cents à 63,93 dollars.
Alors que les prix avaient reculé en séance européenne mercredi, "ils ont été aidé par les données de l'API (fédération professionnelle de l'American petroleum institute), qui a fait état d'une baisse marquée des réserves de brut des Etats-Unis", a expliqué Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Plusieurs analystes rapportaient que l'API a fait état d'une baisse des stocks de 5,12 millions de barils sur la semaine achevée le 12 janvier. Les marchés attendent désormais les chiffres du DoE, jugés plus fiables.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg et actualisé en début de séance européenne, les réserves de brut pourraient avoir reculé de 3,15 millions de barils, tandis que celles d'essence auraient augmenté de 3,99 millions de barils et celles de produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 1,55 million de barils.
"Tant que les réserves américaines de brut continueront de reculer nettement, les participants du marché estimeront que le rééquilibrage du marché est en cours, conduit par les baisses de production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et la Russie", ont commenté les analystes de Commerzbank.
L'OPEP et dix autres producteurs, dont la Russie, ont renouvelé en novembre dernier l'accord de limitation de la production, qui court désormais jusqu'à fin 2018.
(c) AFP