Le pétrole new-yorkais monte avant le rapport sur les stocks de brut
Vers 13H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, gagnait 31 cents et s'échangeait à 52,19 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Le marché attend les chiffres officiels du département américain de l'Energie sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis pour voir si (la fédération professionnelle) API avait raison quand elle a annoncé (mardi soir) une baisse des stocks de brut de 7 millions de barils la semaine dernière", a indiqué Gene McGillian de Tradition Energy. "Ce serait le signe d'un rééquilibrage sur un marché où l'offre reste abondante", a-t-il ajouté.
Les investisseurs gardaient aussi un oeil sur la situation en Irak, où les Kurdes ont, face à l'avancée des forces gouvernementales, perdu les champs pétroliers de Kirkouk.
Jusqu'ici, près des trois quarts de la production pétrolière de Kirkouk étaient exportés par le Kurdistan, contre l'avis de Bagdad.
Le ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaibi a demandé mercredi à la compagnie British Petroleum (BP) "de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour développer les infrastructures pétrolières de Kirkouk".
"La production de pétrole des champs de Kirkouk (environ 500.000 barils par jour) devrait rapidement reprendre mais il reste à voir si les Kurdes vont permettre à ce pétrole - provenant d'un territoire dont ils se sont retirés mais dont ils estiment qu'il leur revient - d'être transporté à travers des territoires sous leur contrôle", ont relevé les anlaystes de Commerzbank.
"Il est évident que la situation est à surveiller car les combats entre les forces irakiennes et les milices kurdes peuvent à tout momment s'intensifier mais on n'a pas encore vu de baisse de la production significative, de l'ordre de 500.000 barils par jour", a souligné M. McGillian.
(c) AFP