Le pétrole monte, les réserves d'essence entamées par Harvey
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 72 cents à 48,95 dollars.
Pourtant, les données hebdomadaires du DoE ont fait état d'une forte hausse de 5,9 millions de barils des réserves de brut.
Mais les investisseurs se sont concentrés sur la baisse des réserves d'essence de 8,4 millions de barils.
Les analystes attendaient une hausse de 4,9 millions de barils pour le brut et une baisse de 2,25 millions pour l'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
"L'effet le plus marqué de la tempête Harvey a été la fermeture de nombreuses raffineries, ce qui explique cette baisse des réserves d'essence", ont noté les analystes de DNB.
Les cours étaient également soutenus par les rapports mensuels de l'Agence internationale de l'énergie, l'AIE, et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, l'OPEP, respectivement publiés mardi et mercredi.
"La demande est solide, les réserves mondiales reculent, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis est réduit, et l'offre est perturbée par les tempêtes", a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, qui estime cependant que l'OPEP devra continuer de réduire l'offre mondiale de façon artificielle si le cartel veut voir les réserves mondiales baisser.
(c) AFP