Le pétrole aidé par l'anticipation d'une baisse des stocks aux Etats-Unis
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 64 cents, à 45,04 dollars, sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a également progressé de 64 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, pour terminer à 47,52 dollars.
"Toute la question est de savoir ce que l'OPEP va faire lors de cette rencontre censée vérifier que tout le monde respecte les quotas", remarque James Williams de WTRG Economics.
"Historiquement, rappelle-t-il, quand l'OPEP veut influer sur les prix, ils ne décident pas de baisser la production une seule fois mais deux à quatre fois".
Les situations du Nigeria et de la Libye, membres de l'OPEP mais exemptés jusqu'à présent de quotas en raison des troubles géopolitiques qui ont affecté leur industrie pétrolière, se retrouvent notamment sur le devant de la scène.
Ces deux pays sont "parvenus à augmenter leur production en très peu de temps", a souligné Gene McGillian de Tradition Energy.
Ils ont été invités à participer à la rencontre du 24 juillet, certains spéculant sur des discussions autour de leur production. "Mais leur venue n'est absolument pas assurée", a noté le spécialiste.
Alors que l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques et économiques avec Doha, les marchés craignaient que la participation du Qatar à l'accord de baisse de la production de pétrole ne soit remise en cause.
Les investisseurs attendaient par ailleurs les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées mercredi par le Département américain de l'Energie.
(c) AFP