Le pétrole reprend son souffle après une forte hausse
Vers 10H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de lundi. Le cours du Brent était monté lundi à 49,71 dollars, son niveau le plus fort en près d'un mois.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août perdait 17 cents à 46,90 dollars. Le prix du WTI a atteint mardi en début d'échanges asiatiques 47,13 dollars, son niveau le plus élevé en près d'un mois.
Ainsi, dans un contexte de désintérêt des investisseurs spéculatifs pour l'or noir, "les cours du pétrole réagissent à des signes de baisse de la production américaine, même s'ils sont très vagues, comme la légère baisse des puits de forage, or s'ils ne sont dus qu'à des éléments temporaires", comme des périodes de maintenance dans le golfe du Mexique, ont observé les analystes de Commerzbank.
Mais toutes les velléités de reprise des cours se trouvent confrontées rapidement à des prises de bénéfices dans un contexte d'offre toujours surabondante.
En effet, les signaux sur l'offre mondiale pointent toujours vers les difficultés pour l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires à limiter la production, malgré les engagements pris en fin d'année dernière.
Au sein même de l'OPEP, la Libye et le Nigeria, tous deux exemptés de l'accord en raison de problèmes géopolitiques pesant sur leur secteur pétrolier, voient leur production grimper ces derniers mois.
Et cette tendance devrait se poursuivre en juillet, ont prévenu les experts de Commerzbank.