Le pétrole recule, doutes sur un nouvel accord à l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 53,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de mai cédait 34 cents à 50,26 dollars.
"Les cours de l'or noir ont connu leur plus forte hausse hebdomadaire de 2017 la semaine dernière, mais cela n'empêche pas les prix d'enregistrer des baisses marquées sur l'ensemble du mois de mars", ont noté les analystes de Commerzbank.
"Pour l'instant, la baisse marquée du mois dernier ne se reflète pas dans les données sur les puits de pétrole américains collectées par (le groupe privé) Baker Hughes", ont-ils ajouté.
Les pétroliers privés américains ont profité de la baisse de la production des entreprises nationales des membres de l'OPEP pour augmenter la cadence, réduisant l'effet de cette baisse qui visait à rééquilibrer le marché.
"Il semblerait que les producteurs américains de pétrole de schiste aient été les principaux bénéficiaires de l'accord de l'OPEP. Cela signifie-t-il que l'accord ne sera pas renouvelé au deuxième semestre 2017 ? S'il l'est, est-ce que d'autres producteurs qui ne font pas partie de l'OPEP accepteront à nouveau de s'y joindre ? Les marchés vont se focaliser sur ces questions avant la prochaine réunion du cartel, qui aura lieu le 25 mai" à Vienne, ont commenté les analystes de PVM.
(c) AFP