Le pétrole plonge après une déception sur le recul des stocks américains
Le cours du baril de référence (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, qui avait débuté en hausse dans l'espoir de chiffres très favorables aux Etats-Unis, a finalement chuté de 2,29 dollars à 45,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange, au plus bas depuis près de deux mois.
A Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 2,40 dollars à 46,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Lors de la semaine achevée le 1er juillet, les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont en effet reculé de seulement 2,2 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 2,5 millions de barils.
Déception aussi du côté des produits pétroliers: les stocks d'essence n'ont décliné que de 100.000 barils quand les experts de Bloomberg tablaient sur un repli de 350.000 barils, et celles de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) de 1,6 million de barils, mieux que ce que prévoyaient les experts de Bloomberg (500.000 barils) mais moins que la baisse prédite par l'API (2,3 millions de barils).
"Le souci c'est qu'on est à la saison où d'habitude les stocks baissent le plus", a noté M. Dragosits.
Le début d'été est notamment propice aux déplacements en voiture, en particulier pour le long week-end du 4 Juillet en l'honneur de la fête nationale et à l'utilisation d'air conditionné.
- Production en baisse
Enfin il a noté que, le baril ayant enfoncé son niveau le plus bas du mois dernier, cela a déclenché un nouveau mouvement de baisse risquant de l'entraîner jusqu'à 43, voire 40 dollars le baril.
Le vote des Britanniques pour une sortie de l'Union européenne reste un souci, et il est normal que les cours restent sous pression, a-t-il dit.
Pour autant, je ne vois pas d'effondrement en vue, car la demande va continuer à augmenter, a-t-il assuré.
Ces facteurs vont soutenir le pétrole à court terme mais tout important mouvement de vente par les investisseurs (le cas échéant) continuerait à annuler ces gains, concluaient les analystes de Natixis.
(c) AFP