Le pétrole ouvre stable à New York, avant les stocks aux USA
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, dont c'était le premier jour de cotation, prenait trois cents à 46,39 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Pour le moment, "les cours sont un peu soutenus par les chiffres publiés hier soir par l'American Petroleum Institute (API)", une organisation privée diffusant ses propres estimations, "qui a fait état d'une nette baisse des réserves de brut", a rapporté Kyle Cooper, de IAF Advisors. "Mais on attend ce que dira le DoE dans quelques heures."
Même si l'API a en effet rassuré en annonçant une baisse de 3,7 millions de barils des réserves de brut, dans un contexte d'inquiétude sur la surabondance d'offre mondiale, ses estimations sont cependant mitigées dans l'ensemble, car elles reflètent aussi une hausse des stocks d'essence et de produits distillés, et le marché ne parvient pas à vraiment s'orienter en hausse.
De leur côté, les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent, selon des prévisions médianes, à une baisse des stocks de brut de 1,25 million de barils lors de la semaine achevée le 18 septembre.
Toujours selon ces experts, les réserves d'essence auraient pour leur part augmenté de 850.000 barils la semaine dernière, soit bien moins que la hausse de 2,2 millions annoncée par l'API, tandis que les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) auraient progressé de 950.000 barils.
"Si les statistiques officielles devaient confirmer une réduction des stocks américains de brut (...), ce qui pourrait constituer la deuxième baisse d'affilée, ce serait une indication claire que le déclin de la production américaine de brut est en train d'entamer la surabondance d'offre", ont annoncé les analystes de Commerzbank.
Toutefois, "pour le moment, l'environnement mondial n'a rien d'évident", ont-ils conclu. "Un indice PMI décevant en Chine", sur l'activité manufacturière, "alimente les inquiétudes sur la demande chez le deuxième plus gros consommateur mondial" de pétrole.
(c) AFP