Les stocks de pétrole brut US à un record depuis 1931, à 406,7 millions de barils
Les réserves de brut ont gonflé de 8,9 millions de barils, à 406,7 millions, lors de la semaine achevée le 23 janvier, contre 4,2 millions attendus en moyenne par les experts interrogés par l'agence Bloomberg News.
Il s'agit d'un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et depuis janvier 1931 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 409,227 millions. Les stocks de brut n'avaient pas dépassé le seuil psychologique des 400 millions de barils depuis avril 1931.
Ils s'affichent en hausse de 13,7% par rapport à la même période l'an dernier, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont baissé de 3,9 millions de barils, à 132,70 millions de barils, soit bien plus que le déclin de 1,5 million de barils attendu par les analystes.
Elles sont en hausse de 14,2% par rapport à la même époque en 2014 mais se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont, eux, diminué de 2,6 millions de barils à 238,3 millions de barils, surprenant les experts qui misaient à l'inverse sur une progression de 2,9 millions de barils.Ils sont en hausse de 1,7% par rapport à leur niveau de 2014, et restent nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
NOUVEAU RECORD DE PRODUCTION
La production américaine a en outre encore augmenté cette semaine-là et s'est établie à 9,213 millions de barils par jour (mbj), battant un nouveau record depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé à faire paraître ces statistiques.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont gonflé de 2,1 millions de barils, à 38,9 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,0 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 4,2% de plus qu'à la même période en 2014.La demande de produits distillés a progressé de 5,6% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 8,0%.
Les raffineries américaines ont un peu accéléré la cadence, fonctionnant à 88,0% de leur capacité contre 85,5% la semaine précédente.
Vers 16H00 GMT/17h00 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars restait en forte baisse, se repliant de 1,07 dollar, à 45,16 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).