Pétrole: le brut hésite dans un marché qui s'interroge sur l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 78,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 8 cents, à 74,53 dollars.
"La réunion de l'Opep le 27 novembre ainsi que la date limite du 24 novembre pour les discussions entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne, ndlr) continuent de générer beaucoup d'incertitudes sur le marché pétrolier", expliquait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Lors d'une réunion à Vienne le 27 novembre, les douze membres du cartel doivent discuter de leur plafond commun de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011.
Malgré la dégringolade des cours mondiaux du brut d'environ un tiers depuis la mi-juin, ils n'ont pour l'instant pas montré de volonté unanime de réduire leur offre.
Le Venezuela et l'Équateur ont appelé publiquement à réduire la production d'or noir pour faire remonter les cours. L'Iran a laissé entendre qu'il serait favorable à une telle décision.
Mais l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, semble jusqu'ici préférer préserver ses parts de marché, même si Ryad se défend de mener une quelconque guerre des prix sur le marché.
Par ailleurs, si les discussions sur le nucléaire iranien aboutissent, les sanctions occidentales pesant sur Téhéran (dont un embargo sur ses exportations pétrolières) pourraient être levées.
Hormis les développements liés à l'Opep et à l'Iran, les opérateurs de marché surveilleront mercredi la publication par le département américain à l'Énergie (DoE) sur les stocks pétroliers américains.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient reculé de 1 million de barils la semaine dernière. Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) se seraient également repliés, de 1,4 million de barils.
Par contre, les réserves d'essence auraient progressé de 600'000 barils.