Le pétrole monte un peu, suite à des indicateurs américains mitigés
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 108,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 19 cents, à 102,59 dollars.Les prix de pétrole ont été ballotés, chutant dans un premier temps après la révision en baisse du PIB (Produit intérieur brut) américain, mais remontant après que la progression de l'activité dans la région de Chicago en février est ressortie supérieure aux attentes, rapportait Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
En effet, la croissance de l'économie des États-Unis a été nettement révisée en baisse au quatrième trimestre 2013, à 2,4% contre une première estimation de 3,2%, du fait d'une consommation moins soutenue que prévu.
Par contre, l'activité économique de la région de Chicago a légèrement augmenté en février, mettant fin à trois mois consécutifs de baisse, alors que les analystes tablaient sur un recul.L'ISM Chicago mesure la perception que les entreprises de la région ont de la conjoncture. Il passe pour être habituellement un bon baromètre de l'activité au niveau de l'ensemble des États-Unis.
En début d'échanges européens, les cours du brut avaient été pénalisés par des inquiétudes sur la demande et par une offre abondante.
Nous pensons que le Brent va continuer de chuter vers le milieu de la fourchette de prix de 100 à 110 dollars le baril dans les prochaines semaines. Cela est suggéré par l'abondance de l'offre, l'imminence de la fin de l'hiver dans l'hémisphère nord et une moindre activité des raffineries en raison de travaux de maintenance, jugeaient ainsi les économistes de Commerzbank.
Les réductions de production en Libye, en Arabie Saoudite et dans les Émirats arabes unis ont été contre-balancées par une production accrue en Angola et au Nigeria, conduisant à une offre stable de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ajoutait-on chez Commerzbank.
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