L'incertitude des négociations de l'Opep+ pèse sur les cours du pétrole
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé en chute de 1,72% ou 1,29 dollar à 73,47 dollars à Londres, par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour août a perdu 2,02% ou 1,48 dollar, à 71,65 dollars.
"S'il n'y a pas d'accord, cela conserve la possibilité d'une guerre de production où chacun pourrait produire ce qu'il veut", a-t-il poursuivi tout en ajoutant que ce scénario ne semblait "pas réaliste".
Les négociations qui se déroulent en coulisses depuis l'échec retentissant du précédent sommet lundi 5 juillet, se sont réinvitées mercredi sur le marché du pétrole.
Des informations de presse indiquant une avancée entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont en effet émergé avant d'être tempérées par la partie émiratie.
Le ministère de l'Energie des Emirats "a déclaré que les négociations avec l'OPEP+ (...) sont toujours en cours" et "qu'un accord n'a pas encore été trouvé", selon un communiqué partagé mercredi par l'agence d'Etat WAM.
Le cartel n'avait pas réussi à rallier Abou Dhabi à sa proposition d'accord en début de mois, alors qu'il souhaitait être autorisé à pomper davantage.
"S'ils parviennent à un accord, ce sera un phénomène haussier pour le marché", quelle que soit la hausse de production envisagée, a conclu Phil Flynn: une production encadrée vaut mieux selon lui que des pays décidant chacun dans leur coin.
D'autant plus que dans son rapport mensuel publié jeudi, l'OPEP voit la demande mondiale de pétrole continuer de progresser au moins jusqu'en 2022.
La demande devrait croître cette année de 6 millions de barils par jour (mb/j), pour atteindre en moyenne 96,6 mb/j, estime l'organisation, confirmant ses précédentes prévisions.
(c) AFP