Les cours du pétrole continuent de s'effondrer face au Coronavirus
Vers 11h30, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 50,70 dollars à Londres, en baisse de 2,84% par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril abandonnait 2,59%, à 45,40 dollars.
Plus tôt dans la séance, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a frôlé la barre des 50 dollars le baril, à 50,05 dollars vers 09H30 GMT, tandis que le Brent franchissait celle des 45 dollars, en descendant à 44,95 dollars. Ces deux plus bas n'avaient pas été atteints depuis plus d'un an.
Pour enrayer la chute libre des prix - les cours de référence des barils européen et américain restent sur cinq séances consécutives de baisse, et accusent un retard proche des 15% sur la semaine - les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés devront envoyer des signaux forts au marché à l'issue de leur réunion jeudi et vendredi prochain à Vienne.
Le volume de 600'000 barils par jour de coupes supplémentaires évoqué jusqu'à présent "ne sera pas suffisant" pour diminuer l'offre et l'adapter autant que faire se peut à la demande qui ralentit, prévient Craig Erlam, de Oanda. Mais "emporter l'adhésion de la Russie parait difficile", ajoute Bjarne Schieldrop, de SEB.
La réponse pourrait venir de l'Arabie saoudite, premier producteur du cartel, qui pousserait pour une coupe commune de 1 million de barils par jour, selon des informations rapportées jeudi par le Financial Times.
(c) AFP