Le pétrole termine en hausse, aidé par la reconduction d'un accord de l'Opep et ses partenaires
L'annonce de cet accord a permis un peu plus tôt dans la journée au cours du baril de pétrole à New York de bondir au-dessus des 60 dollars, pour la première fois depuis le mois de mai.
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a avancé de 0,49% à 65,06 dollars.
Les 14 pays de l'OPEP "sont parvenus à un accord" pour garder le cap des limitations actuelles de production jusqu'à mars 2020, a annoncé lundi soir le ministre vénézuélien Manuel Quevedo, président de la Conférence.
Plus tôt, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak avait affirmé que l'ensemble des pays de l'OPEP et leurs dix alliés, emmenés par la Russie, avaient exprimé "un soutien unanime" à l'extension des baisses de production.
Ces 24 pays, qui pompent la moitié du pétrole du globe, avaient décidé en décembre d'abaisser leur offre cumulée de 1,2 million de barils par jour (mbj) pour soutenir les cours, qui restent contenus malgré la recrudescence des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Dès l'ouverture de la séance, les cours avaient profité de l'annonce ce week-end d'un accord entre l'Arabie saoudite et la Russie pour une prolongation des réductions en vigueur. Cet accord avait été dévoilé par le président russe Vladimir Poutine vendredi en marge du G20 d'Osaka.
L'annonce d'une trêve dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington a également aidé à calmer un peu les craintes au sujet de l'avenir de la croissance mondiale.
Donald Trump et Xi Jinping ont évité le pire en décrétant samedi une trêve dans leur guerre commerciale lors du sommet du G20 d'Osaka. Les tensions entre les deux pays font monter les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale, synonyme d'un affaiblissement de la demande d'or noir.
(c) AwP