Le pétrole repart à la baisse dans un marché incertain
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 66,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 38 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 13 cents à 57,07 dollars.
Lors d'une conférence en Slovaquie, le patron de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a déclaré qu'une "diminution significative de la production des principaux producteurs aujourd'hui pourrait avoir des conséquences négatives pour les marchés".
Depuis les sommets en quatre ans atteints début octobre, les prix de l'or noir ont baissé d'environ 25%, poussant l'Arabie saoudite à annoncer récemment une réduction de sa production de 500.000 barils par jour et à appeler à une réduction de l'offre mondiale d'un million de barils par jour. Pour l'instant, la Russie n'a pas donné d'indications claires, attendant une analyse plus approfondie sur l'offre et la demande avant de donner une décision.
Les pays de l'Organisation de pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, dont fait partie la Russie, doivent se réunir à Vienne les 6 et 7 décembre pour décider du futur de leur accord de limitation de la production.
Autre facteur d'incertitudes, "l'escalade dans la dispute commerciale entre les États-Unis et la Chine", a fait valoir Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures, qui parle "de conditions d'échange agitées".
Après une nouvelle passe d'armes entre les deux géants ce week-end, plusieurs analystes craignent qu'un accord ne soit hors de portée lors du G20 en Argentine, prévu à la fin du mois.
(c) AFP